Assis sur le canapé accueillant de mon salon je méditais lentement ...sans prendre trop de risques par peur d'alimenter une faim latente et sournoise si familiere du Kipour.
Et pourtant ni vraiment tres soif ni tres faim; trop occupé a réflechir a mes erreurs ,a mes proches ,a mes désirs de changement. Ne plus etre esclave pour quelques heures de ses propres besoins et tourner le dos a cette indomptable maitresse nommée plaisir.
Et pourtant ni vraiment tres soif ni tres faim; trop occupé a réflechir a mes erreurs ,a mes proches ,a mes désirs de changement. Ne plus etre esclave pour quelques heures de ses propres besoins et tourner le dos a cette indomptable maitresse nommée plaisir.
Les plus grands changements ne sont-ils finalement pas interieurs ?
Quoi de plus essentiel dans l'existence d'un homme que les bouleversements qu'il parvient a effectuer sur sa personne?
Marcher sur la lune, detruire le mur de Berlin, ...tout ca est -il plus profond qu'une véritable révolution interieure?
Quoi de plus essentiel dans l'existence d'un homme que les bouleversements qu'il parvient a effectuer sur sa personne?
Marcher sur la lune, detruire le mur de Berlin, ...tout ca est -il plus profond qu'une véritable révolution interieure?
Plus fort qu'un desir de se faire pardonner? qu'une envie mystique de faire le bien autour de soi ; d'oublier ses vices et ses instincts les plus fourbes pour ne plus qu'aimer sans compter?
S'engager a progresser pour aider les autres sans une goutte du moindre interet personnel; sans aucune remuneration.
C'est un peu cela , peut-etre le sens du grand pardon...
Je tentais ainsi de m'eloigner un peu de cette actualité si animée en Israel,de cette bande de Gaza qui s'enflamme un peu plus chaque jour et qui c'est sur (et certain) va nous exploser a la face.
Je voulais aussi oublier un instant l'épisode tragique de Robert Redeker, ce prof condamné a mort par une fatwa d'un autre temps...?
Bref sortir de la matiere et se confondre dans 3000 années de spiritualité.
Pardonner et se faire pardonner.
Ne pas oublier que ce qui definit le peuple d'Israel ce n'est pas un bout de terre la ici ou la mais une foi sans limite dans un message de paix et de justice, transcrit et transmis a travers les siecles grace au livre des livres.
Eclairer les nations de sa sagesse et de sa compassion;porter vers la lumiere un potentiel inconnu.
Celui d'une race humaine pas encore en harmonie avec son createur.
7 commentaires:
Ce billet me laisse bien perplexe!
Méditations profondes...besoin de bouleversement intérieur !
Curieuse coïncidence !!!
Je suis dans cet état d'esprit depuis un certain temps - bien avant ce jour de Kippour -
Vas-tu en changer quelques-uns ?
à méditer ......
PS. ton canapé est certainement
" accueillant " , je doute qu'il soit " accueuillant " .
encore une fois , Pardon !( j'ai
vérifié sur le dico ) .
je sais , je suis énervante !!!
« Celui d'une race humaine pas encore en harmonie avec son créateur » ajoutez : et pas encore en harmonie avec elle-même et avec les autres races ! c’est plus réaliste !
Chahid > vous êtes dur ! et vos propos injustes ! on pourrait vous retourner le compliment , il n'est pas à sens unique !
Amitiés tout de même , il faudra bien un jour ou l'autre se réconcilier ! Mais auparavant, il va falloir CHANGER intérieurement,
comme le préconise si bien notre cher Alain .
@scarlet
Non je ne suis pas dur au contraire, j’aime juste commenter…, façon liberté de penser etc !« amitié », oui bien sûr, je ne jette pas des pierres quand même !
Salut ALAIN. difficile de venir te voir ! Par contre visiter ce cher CHAHID,professeur ès HARMONIE, QUEL REGAL !!!Ses citations valent de l'or et ses amis,d'une finesse . WILLIAM de marseille.
Très bien dit, Alain. Une réflexion sur le pardon basée sur 3000 ans de foi et le Livre des livres qui ne peut laisser indifférent aujourdhui. En ce jour d'atonement, un acte terrible a eu lieu en Pennsylvanie, où un étrange père vindicatif de trois enfants a pris la vie de six petites filles sans défense dans une école de prairie d'une commnunauté Amish (que l'on pourrait comparer à la version chrétienne des Hassidim). La communauté Amish a répondu avec le coeur de Yom Kippur. En leurs propres mots, ils prennent le Livre des livres au sérieux et pardonnent à ce pauvre fou qui s'est détruit et a catastrophé sa petite famille - celui que l'on punit le plus quand refuse de pardonner est avant tout soi-même - et les Amsih ont ouvert leurs bras à la pauvre veuve de l'assassin et ses orphelins, in the ultimate mitzvah. Mazel Tov!
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