Hier matin, fut le jour de la rentrée des classes.
Emu et quelque peu angoissé, j'accompagnais mon fils en Kita Bet , le Cp2 israélien.
Mon fils est un grand timide, comme son père; pas de surprises.
Et pour compliquer l'affaire, Il rentrait dans une nouvelle école; nouveaux copains, nouvelle maîtresse (en Israël, d'ailleurs, 99,9% des profs sont des femmes), nouveau décor , bref l'angoisse. J'avais beau lui répéter qu'à mon époque, à l'école communale de la rue Vauvenargues, c'était autrement plus glacial et formel, rien n'y fit; le petit bonhomme avait les jetons.
Un longue cérémonie d'ouverture, avec lever de drapeau et l'Hatikva (photo) puis une séparation difficile vers une nouvelle aventure. Quelques larmes, mélange de peur et de timidité. Pas bien grave mais poignant tout de même.
Mais tout ce la n'est rien face à l'angoisse que vivent les habitants de Sderot.
Un jour seulement après la rentrée, les Kassams retombent aux abords des crèches et des écoles; les parents ont sorti les enfants des écoles; Il a été décidé, ce soir, que les enfants ne retourneront pas à l'école dans les prochains jours.
Sdérot est sous le feu depuis bien trop longtemps et toujours pas de solutions en vue.
Le Hamas a affirmé " c'était un cadeau aux écoliers israéliens pour la rentrée des classes".
Que rajouter?
1 commentaires:
c'est navrant .
dans un autre registre ,cher Alain ,je suis très surprise de ne plus lire tous ces commentaires si emflammés que tes nouvelles provoquaient.où sont tous tes correspondants?
peut-être encore en vacances? REAGISSEZ!
annie
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