Moi aussi , je voulais ecrire un joli truc sur le 11 septembre...et puis l'inspiration n'est pas venue....si capricieuse.
Tant de médias en ont parlé; toutes ces images qui redéfilent et chacun de se souvenir ce qu'il faisait a cet instant precis.
Je suis tombé sur ce joli texte ...alors voila;c'est tout:
Ce soir, le Mouvement pour la Paix et Contre le Terrorisme, qui « a pour objet de faire condamner le terrorisme massacreur de civils, en le dénonçant comme un crime contre l’humanité » et qui « appelle à la solidarité avec les victimes du terrorisme partout dans le monde » organisait, un rassemblement sur l’Esplanade des Droits de l’Homme, au Trocadéro.
Aujourd’hui, 11 septembre 2006, cette association permettait un rapprochement fraternel dédié à toutes les victimes civiles d’attentats, et, en particulier, aux victimes du World Trade Center, sacrifiées, immolées, réduites en cendres il y cinq années…
Des personnalités, philosophe, écrivain, médecin, journaliste, universitaire, institutionnel,… se sont succédées à la tribune, tel Pascal Bruckner, François Zimeray, Richard Gosselin, Philip Spencer, représentant le mouvement "United against terror"… ou sont simplement venus afin « d’être là », comme Ivan Rioufol, discrète présence toujours solidaire.
Et, au fond de la scène dressée sur le parvis, deux draps blanc graphités, tendus, symbolisant les deux tours, se sont affaissés. Une quinzaine de jeunes comédiens, portant le noir du deuil, on interprété un extrait du spectacle de Deborah Münzer : « White-out », où l’on entend la transcription de véritables témoignages, où, selon la réalisatrice « on parle plus des victimes que des terroristes ».
Et puis, les artistes se sont avancés côte à côte, se sont penchés pour saisir un long fil métallique auquel étaient suspendus un très grand nombre de petits papiers blancs… ils ont alors expliqué au public, moins nombreux que les feuillets, qu’il fallait s’approcher, et en décrocher un : parce que sur chacune de ces 2973 petites pages était inscrit le nom d’une des victimes…
Moment suspendu d’émotion…instant de tendresse et de compassion pour un être, un individu qui avait son histoire, ses rêves, ses amours…
Parce qu’il ne s’agit pas d’un « tout » de 2973 personnes, mais d’une personne plus une personne, plus une personne… comme le disait un jour Serge Klarsfeld, évoquant d’autres victimes.
Geste symbolique qui nourrit une humanité contre une violence tellement banalisée, quand elle n’est pas niée…Jamais, nous ne pourrons déchirer ce bout de papier…
Dans l’Antiquité, superstitieuse, certains peuples pensaient que l’on faisait exister un homme en écrivant son nom et en le prononçant.
Sur mon petit papier est inscrit le nom de Zhe Zack Zeng.
Aujourd’hui, 11 septembre 2006, cette association permettait un rapprochement fraternel dédié à toutes les victimes civiles d’attentats, et, en particulier, aux victimes du World Trade Center, sacrifiées, immolées, réduites en cendres il y cinq années…
Des personnalités, philosophe, écrivain, médecin, journaliste, universitaire, institutionnel,… se sont succédées à la tribune, tel Pascal Bruckner, François Zimeray, Richard Gosselin, Philip Spencer, représentant le mouvement "United against terror"… ou sont simplement venus afin « d’être là », comme Ivan Rioufol, discrète présence toujours solidaire.
Et, au fond de la scène dressée sur le parvis, deux draps blanc graphités, tendus, symbolisant les deux tours, se sont affaissés. Une quinzaine de jeunes comédiens, portant le noir du deuil, on interprété un extrait du spectacle de Deborah Münzer : « White-out », où l’on entend la transcription de véritables témoignages, où, selon la réalisatrice « on parle plus des victimes que des terroristes ».
Et puis, les artistes se sont avancés côte à côte, se sont penchés pour saisir un long fil métallique auquel étaient suspendus un très grand nombre de petits papiers blancs… ils ont alors expliqué au public, moins nombreux que les feuillets, qu’il fallait s’approcher, et en décrocher un : parce que sur chacune de ces 2973 petites pages était inscrit le nom d’une des victimes…
Moment suspendu d’émotion…instant de tendresse et de compassion pour un être, un individu qui avait son histoire, ses rêves, ses amours…
Parce qu’il ne s’agit pas d’un « tout » de 2973 personnes, mais d’une personne plus une personne, plus une personne… comme le disait un jour Serge Klarsfeld, évoquant d’autres victimes.
Geste symbolique qui nourrit une humanité contre une violence tellement banalisée, quand elle n’est pas niée…Jamais, nous ne pourrons déchirer ce bout de papier…
Dans l’Antiquité, superstitieuse, certains peuples pensaient que l’on faisait exister un homme en écrivant son nom et en le prononçant.
Sur mon petit papier est inscrit le nom de Zhe Zack Zeng.
Francine Girond © Primo Europe, le 11 septembre 2006
3 commentaires:
Salut!
Je te passe le bonjour du Portugal.
Je voudrais que tu sache que je continue a visiter ton blog regulierement.
Ouaip. Pourtant y'aura quand meme des cons qui vont se rejouir...
pS : pourquoi sur le cote, une pub google me conseille des sites gays ?
Byalpel> je pense que Google t'as repéré.
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