Le festival a connu dès son deuxième jour, vendredi, sa première grande émotion grâce à un film israélien, A waltz with Bachir.
Un film d'animation qui trace les souvenirs d'un soldat bouleversé à tout jamais par ce qu'il a vécu, 25 ans plus tôt à Sabra et Chatila; ces deux camps de réfugiés palestiniens où des milices libanaises ont littéralement exterminé des centaines de femmes et d'enfants. Les soldats israéliens, sous la direction de Sharon, furent longtemps accusés de complicité ou du moins de manque d'assistance; jusqu'aujourd'hui on en sait guère plus malgré les conclusions d'une commission d'enquête à la fin des années 80.
Toujours est-il que cet épisode tragique de la première guerre du Liban a traumatisé de nombreux soldats et officiers ainsi qu'une partie de la population israélienne.
Valse avec Bashir décrit les tourments de ce soldat à la retraite. Un film d'animation façon Persepolis qui mêle images de synthèses avec images réelles; une symphonie visuelle et musicale. Je n'ai pas vu le film mais certains parlent de chef-d'œuvre et décrivent son carcatère unique et innovateur. Les spécialistes le voient déjà en haut du Palmarès (ici et La). Persepolis fut à deux doigts de remporter la Palme l'année dernière. Beaucoup sont d'accords pour affirmer que "Valse avec Bashir" va plus loin encore.
La première palme d'or israélienne dans quelques jours?
La bande annonce:
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