JUSQU'A QUAND?


Jerusalem, plongée dans l'horreur. Une Yeshiva historique, le cœur du sionisme religieux touché de plein fouet. Un soir de fête où les étudiants nombreux préparaient aussi la fête de Pourim. Tout un symbole.

Des hommes sont capables de tels gestes. Rentrer dans un endroit de méditation et de joie puis tuer volontairement des civils. Décharger plus de 500 balles sur des mômes en pleine étude Tous quasiment adolescents. Puis danser et distribuer des bonbons de joie dans les rue de Gaza. La sauvagerie n'a donc pas de limite? la misère et la précarité du peuple Palestinien justifie-t-elle une telle barbarie? Les pertes de civils collatérales générées par les représailles de Tsahal peuvent-elles être comparées à cette acte d'une telle cruauté?

Les jours à venir seront décisifs...le début d'une nouvelle ère de violence ou la dernière chance d'un dialogue. Je suis pessimiste. Pas facile d'être optimiste.

Les mots sont-ils bien nécessaires.?....pas la peine d'en rajouter et sûrement pas la peine de plus de violence encore.

(Photo via Ynet)

4 commentaires:

Anonymous said...

Je partage cette tristesse.
Manque d'espoir. on peut avoir des idées humanistes, croire en la paix, compatir avec ceux d'en face.Je comprends maintenant que cette paix est impossible.

Samuel said...

Plus ça va plus je crois une terrible guerre inévitable.
Entre le Hamas au Sud qui peut toucher 25% du territoire, et couper le pays en 2, le Hezbollah au Nord qui peut paralyser 30% du pays, les attentats terroristes de surcroit, comment s'en sortir autrement?
En tout, plus de 50% du pays est sous une menace larvée. Quel autre état peut accepter cela sans bouger? Jusqu'à quand?
C'est terrible de penser que devant la compréhension/humanité/faiblesse/retenue (quel est le bon adjectif?) des dirigeants israëliens se trouve un terrible fanatisme.
C'est ce que je te disais il y a quelque temps, Alain: cette retenue est interprétée comme une faiblesse, chaque concession comme une démission. Ne nous y trompons pas: à chaque "restitution", ce sera la fête à Gaza et de nouvelles ouvertures. Au nom de quelle paix? Celle qui réduira Israël à néant, tôt ou tard? car l'objectif est bien celui-là et nul autre. Comme m'a dit un jour un israëlien "ce n'est pas parce qu'on est en paix avec son voisin qu'on doit lui faire l'amour"... J'ajouterai que pour garder mon Chalom Bayit, il vaut mieux que ma voisine se tienne toujours à distance respectable...

Anonymous said...

salut,

vous avez l'air de vous connaitre en relations franco-Israeliennes

Je vote dans le 5eme à Paris pour les municipales

Avez-vous idée des positions de Lyne cohen solal sur le conflit au Moyen-Orient?

Ou peut-on trouver de la odcumentation qui temoigne de ses positions?

merci

Sandrine

Samuel said...

Ce qui est aussi nouveau, c'est ce mouvement des Arabes Israëliens.
Donc un Arabe vivant en Israël se sent le droit de perpétrer un attentat meutrier, visant la jeunesse de ce pays, et sa famille lui rendre hommage en exhibant des drapeaux du Hamas!
Que ce serait-il passé en Palestine, Syrie, Egypte, si quelqu'un avait osé le millième?
Là, on laisse faire, ou on disserte sur ce qu'il conviendrait de faire. Pendant que le gouvernement trouve des solutions à l'adoption pour les couples homosexuels (problème urgentissime s'il en est), on reste coi devant un appel à la haine de ce qui constitue l'essence même d'israël. Un véritable décalage des valeurs essentielles.
La démocratie montre là les limites qu'elle possède dans un pays en guerre, cible d'attentats, de missiles, de violences.
A force de trop vouloir se mettre dans la peau de l'autre, on en oublie sa propre légitimité, sa propre raison d'exister.