SHARON SI PRES DES ANGES....


Dans l'enceinte de l'hopital ou se trouve Arik Sharon, existe une des plus fameuses synagogues d'Israel. Un tresor unique s'y trouve: les vitraux de Marc Chagall.
Anges de feu .Couleurs d'espoir.
Un régal pour les yeux et l'ame.

Exposés a Paris lors de l'été 1961 puis a l'automne suivant au Museum of Modern Art de New York, inaugurés enfin en février 1962, les vitraux de la synagogue de l'hopital Hadassah de Jerusalem comptent parmi les oeuvres les plus spéctaculaires de Marc Chagall, mais aussi les plus personnelles.

Lorsque Marc Chagall accepte en 1959 de créer douze vitraux sur le theme des douze tribus d'Israel pour la synagogue de l'hopital Hadassah, il s'engage dans une aventure artistique qui depasse le simple cadre de la commande pour rejoindre les voies de ses aspirations les plus intimes.

Déja en 1957, il avait participé aux cotes de Bonnard, Braque, Leger, Matisse et Rouault, a la réalisation de vitraux pour une eglise du plateau d'Assy, et des 1958, il s'etait engage dans la conception des vitraux pour la cathedrale de Metz.

Mais c'est en terre d'Israel que sa mysterieuse obligation a pénetrer dans la lumiere du plein jour devait donner toute sa mesure, la création des douze vitraux pour Hadassah reunissant tout ce qui, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, habitait l'homme et l'artiste: un intéret marqué pour l'eau-forte en couleurs et la lumiere derriere la toile; un attachement a la Bible et au vecu religieux qui perdurait depuis son enfance baignée de hassidisme;
un lien puissant d'émotion eprouvé dans sa relation a la Terre sainte, terre du depart et du retour qu'il aborde pour la premiere fois en 1931 et dont il saura si bien capter la lumiere.

Deux années pleines d'un travail sans relache seront consacrées a la realisation des douze vitraux pour Hadassah, depuis la premiere esquisse a leur pose et a leur inauguration a Jerusalem le 6 fevrier 1962 en presence de Marc Chagall et du maitre-verrier Charles Marq.

Puissent les Anges de Chagall se pencher sur le lit du Premier ministre
Est-ce trop demander?....


Sources:
French art

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