LE NOUVEAU COMBAT DE AVIVA ET NOAM SHALIT

Noam at Aviva Shalit mettent le turbo; ils ont senti comme beaucoup d'entre nous qu'une opportunité est en train de passer, quelques jours avant l'arrivée au gouvernement de Bibi, une occasion inespérée de libérer Gilad, leur fil détenu aux mains du Hamas depuis prés de 3 ans.

Ils ont décidé de s'installer devant la maison du premier ministre Olmert qui se montre incapable de faire le nécessais pour ramener Gilad a la maison. Et pourtant le Hamas est prêt et l'on connaît son prix: autour de 1000 prisonniers palestiniens. C'est clair et net. Il faut le dire ici haut: Israël est responsable du blocage des négociations: C'est Olmert (et/ou Barak) qui se refuse à prendre une décision. Et c'est bien là le problème; Il a le droit de refuser un tel deal, il a le droit de dire non à la libération de meurtriers en puissance. Mais il n'a absolument pas la moindre légitimité pour hésiter et ne prendre aucune décision. Face à ce manque flagrant de courage politique, la famille Shalit a décidé de camper dans la rue à Jérusalem; jusqu'au dernier jour du gouvernement Olmert. Un seul mot: Bravo.

Les médias se succèdent dans la tente ainsi que les personnalités diverses qui viennent soutenir Noam et Aviva, qui je dois le dire font preuve d'une retenue, d'une élégance et d'une sagesse impressionnante voire même surprenante. Je crois que j'aurais déjà mis le feu au bureau du premier ministre à leur place ou que je me serais rendu a Gaza tout seul....Ce qui est certain c'est que le temps ne joue pas pour eux.

J'aimerais un instant que vous fermiez les yeux et que vous vous mettiez dans la peau de ces parents qui, 24 h sur 24, pensent à ce gosse de 20 ans détenu dans une cave du fin fond de Gaza. A-t-il froid, faim? a-t-il mal? a-t-il peur, est-il blessé? Comment sortira-il de cette expérience? Combien d'années pour se remettre de se traumatisme? ou bien trouvera -t-il la mort en détention? Ou plus jamais de nouvelles comme pour Ron Arad?

Autant de pensées, d'angoisses qui empêchent de dormir, de vivre normalement, de respirer correctement. Difficile de se mettre à leur place. Difficile d'imaginer son enfant dans une telle situation. Impossible même.

Alors au moment où vous lisez ces lignes confortablement devant votre ordinateur, pensez qu'au même moment, Gilad est sûrement assis le plus mal du monde, les yeux bandés peut-être même et la peur au ventre certainement sans la moindre certitude sur son lendemain. Êtes vous capables de vous arrêter un instant et d'imaginer cet instant avec Gilad?

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