L’abandon des mythes fondateurs israéliens et palestiniens

Excellente analyse dans Libération (je sais c'est rare) ce matin sur la situation à 24h de la conférence d'Annapolis:

La route qui mène à une solution juste et durable du conflit israélo-palestinien est complètement encombrée et bloquée, non par un mur de sécurité ou un check-point, mais par deux mythes tenaces, qui occupent une place centrale et destructrice dans les consciences des deux peuples.

Chez nous, les Israéliens, il s’agit encore et toujours du mythe sempiternel des «territoires bibliques qui nous appartiennent», l’idée sous-jacente dans une grande partie de la population que le peuplement des territoires d’Eretz Israel (le grand Israël biblique) par les Juifs est non seulement légitime, mais souhaitable voire indispensable. Ce serait une grave erreur de penser que ce mythe des «territoires bibliques» n’existe que chez les ultranationalistes et les religieux. Il faut rappeler qu’un très large secteur de la gauche socialiste israélienne, comme les mouvement Ahdout Haavoda, ou celui du kibboutz Hameouhad, était persuadé qu’il fallait à tout prix coloniser la Cisjordanie (Judée-Samarie), et y multiplier les implantations juives, qui resteraient là pour l’éternité......

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3 commentaires:

Anonymous said...

Tu es toujours parmi nous, Pascal ?

Anonymous said...

Euh, Alain.
Excuse-moi (enfin Pascal, c'est joli aussi ^^)

Anonymous said...

Ce blog est-il laissé à l'abandon ? C'est dommage, je le suivais depuis un moment...